(1) Chahinez Fadia BEZZAOUCHA & (2) Pr. Abdel Baki BENZIANE (1) Magister en Management de La Technologie et de l’Innovation à l’Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Technologique (ENSET-Oran). Chargé de TD à l’université de Sidi-Bel-Abbès. Email : chahinez87@hotmail.fr(2) Président de la CRUO (Conférence Régionale des Universités de l’Ouest), Directeur de l’ENSET-Oran. Email : benziane_baki@yahoo.fr La Responsabilité Sociétale des Entreprises Multinationales existe-t-elle vraiment ?Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ScientifiqueUniversité De BécharFaculté des Sciences Économiques et des Sciences de Gestion Colloque International sur : La Responsabilité Sociétale des Entreprises.

A l’heure actuelle, la prise en considération de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) se fait de plus en plus fréquente chez les firmes quel que soit leur secteur d’activité. Elle s’est même imposé comme une norme dans les pays développés tout en gagnant du terrain auprès des pays émergents. Le terme « RSE » qui peut apparaitre abstrait, a très vite émergé le discours des conseils d’administrations dans la plupart des multinationales, qui n’ont pas cessé de promouvoir sa prise en compte dans leurs : slogans, publicités et/ou leurs communications financières. Introduction

La RSE est : « La prise en compte par les entreprises de manière volontaire des enjeux sociaux et environnementaux dans leurs relations commerciales et leurs relations avec les parties prenantes »Source: La commission européenne dans le cadre d’un livre vert publié en 2001.

Les parties prenantes

Problématique Est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises multinationales existe-t-elle vraiment  ?

Les multinationales peuvent-elles être à la fois socialement responsables envers toutes leurs parties prenantes et être économiquement rentables?La « RSE » est- elle un argument commercial pertinent afin d’acquérir un avantage concurrentiel?Les multinationales sont elles obligées de prendre en compte la « RSE » dans leurs activités afin de protéger leur image de marque?Questions subsidiaires

HypothèsesHypothèses:

Méthodologie de recherche Afin d’affirmer ou de confirmer chacune de ces deux hypothèses, nous allons nous appuyer sur la méthode inductive de recherche (observation, constat puis principe énoncé), par laquelle nous centreront notre appréciation sur des exemples concrets d’activités de multinationales envers leurs parties prenantes.

Les multinationales et le super capitalisme.Hausse de production Retour d’investissement rapide et élevé.Une efficacité remarquable de se positionner leaders sur les marchés mondiaux.

Les effets négatifs

Les multinationales sous le feu des critiques

Ex. n°01 : la Multinationale McDonald’s Enveloppé dans Un papier tissu,Puis placé dans une boite à carton.Hamburger gras et riche en féculents.

RSE source d’avantage concurrentiel pour McDonald’sLa commercialisation d’autres produits meilleurs pour la santé. (la salade notamment).La modification des emballages (privilégier le papier et matériaux recyclables).L’interdiction de l’usage des antibiotiques qui accélèrent la croissance des animaux.L’hébergement des parents d’enfants hospitalisés dans plus de 20 pays.La création de deux rubriques « nutrition & qualité» sur son site internet (e-marketing S.R).

Ex. n°02 : L’affaire «SPECTRUM», fournisseur (de textile) des multinationales: ZARA, CARREFOUR, TEXTIK, STEILMANN, NECKERMANN & SCAPINO.

L’effondrement de l’usine Spectrum. Les clientes de Spectrum ont été reproché d’avoir accepter de s’approvisionner auprès d’un fournisseur qui fait travailler des gens pendant la nuit, illégalement mais aussi dans des conditions d’insécurité totale.

Carte postale envoyée aux clientes de Spectrum

Protéger son image de marque TEXTIK a recruté un employé pour répondre à tous les courriers et courriels reçus. CARREFOUR a critiqué SPECTRUM concernant le non-respect des délais de livraison et s’est pressé de couper tout lien avec elle. Le reste des entreprises dénoncées n’ont fait que suivre en essayant de se déresponsabiliser au maximum et condamner particulièrement: Shahriyar Sayed Hossain (PDG de Spectrum).

Ex. n° 03: Total & ses R.H Nigérians.

Les employés chez Total ne collaborent pas ensemble entre étrangers (Nigérians et expatriés Français). Total exacerbe le climat de méfiance et de jalousie, au sein de son entreprise. Total renforce l’image d’une industrie pétrolière sale moralement autant que polluante pour l’environnement.

Conclusion Prendre la « RSE » en considération et la communiquer au public cible afin d’acquérir un avantage concurrentiel et /ou protéger son image de marque; ne relève d’aucune gravité au contraire , on encourage n’importe quelle entreprise à être socialement responsable. La « RSE » existe bel et bien au sein des multinationales mais plus orienté vers l’environnement, les actionnaires et les clients que les R.H.

Merci pour votre écoute